OROSEI
La commune d’ d’Orosei, qui donne son nom au célèbre Golfe, est une petite ville touristique proche de la mer, située dans la plaine comprise entre l’embouchure de la rivière Cedrino et le massif montagneux calcaire du Tuttavista. Elle embrasse un vaste territoire, à 80 km au sud de l’aéroport d’Olbia, riche en magnifiques plages de sable blanc.
La ville a été bâtie par une colonie de marchands pisans autour du Xe siècle, en passant par l’époque des Giudicati, dont les traces sont encore clairement visibles dans la séduisante architecture riche en palais, en bâtiments tels que les anciennes prisons, en églises, en ruelles et en petites places pavées en pierre volcanique.
Orosei possède un centre historique bien conservé, à l’intérieur duquel on peut admirer l’Église de Sant’ Antonio Abate, l’Église de San Giacomo Maggiore et le Musée Guiso qui abrite une collection de théâtres en miniature datant du XVIIIe siècle et une collection de costumes traditionnels remontant aux XIXe et XXe siècles. À ne pas oublier non plus les Églises « del Rosario » et « delle Anime », qui sont décorées lors de la Semaine Sainte.
Enfin, l’Église rurale de Santa Maria ‘e Mare, importante pour l’un des événements les plus suggestifs de toute la Sardaigne, où le simulacre de la Vierge est transporté depuis la ville, le long de la rivière Cedrino, avec des barques décorées de fleurs, suivant un itinéraire qui aboutit à la petite église de Santa Maria. Là est célébrée la cérémonie religieuse et un banquet caractéristique est organisé, avec des plats typiques et du vin local.
PLAGES À VISITER
La Commune d’Orosei, avec ses 25 km de côtes, qui s’étendent de la plage d’Osalla au sud jusqu’aux cinq plages protégées de la réserve naturelle de Bidderosa au nord, offre un paysage extrêmement varié où la nature a créé des grandes baies, des criques paradisiaques entre les roches, des itinéraires de randonnée, des cascades, des rochers granitiques et calcaires recouverts de vert maquis méditerranéen parfumé.
La mer, avec ses couleurs chatoyantes et cristallines, qui ne craignent aucunement la comparaison avec les mers tropicales les plus connues, n’est pas la seule à dominer le paysage, car la flore et la faune aussi occupent largement un territoire encore en grande partie sauvage.